Pour Oumou Cissé :
Le vivre ensemble qui est synonyme de cohésion sociale est un concept directement lié à la paix et à cet un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation de trouble de guerre et de confits entre les communautés.
Vivre ensemble c’est s’accepter, communiquer malgré ses différences, sans se juger, sans se mépriser. C’est aussi l’ensemble d’individus vivent dans la même société sans distinction d’âge de couleur et de religion pour promouvoir des valeurs, de développer la solidarité. Respecter les cultures, les religions et apprendre à chacun à reconnaitre en l’autre la même liberté qu’en soi-même.
Depuis la crise que nous avons vécu à Tombouctou en 2012, le vivre ensemble des communautés a été fortement touché. Ce festival, une initiative du conseil communal des jeunes de Tombouctou est venu à un bon moment. Le conflit et les actions malveillantes de certains individus mal intentionnés, auteurs de viols, de vol, de braquages, ont fortement mis la cohésion sociale en difficultés.
Le vivre ensemble c’est ce qu’il faut pour que la paix revienne au Mali. Parce que vivre ensemble c’est de savoir accepter, parce que si nous ne nous acceptons pas les uns et les autres nous ne pouvons pas vivre en harmonie.
Pour moi, le vivre ensemble est impératif, nous ne pouvons pas penser ou voir les choses de la même manière, nous nous sommes le fruit de culture différentes, mais nous pouvons coexister comme nos ancêtres l’ont fait. No
Nous parlons de vivre ensemble pour maintenir la paix au Mali et dans le monde entier.
Cette 3eme édition de ce festival avait pour but de favoriser le brassage culturel à travers des actions humanitaires, du sport, des conférences-débats, de sensibilisation, de la promotion du vivre ensemble, des expositions et ventes d’objets d’art et culinaires, etc.
La 3èmeEdition du festival du vivre ensemble qui a débuté le 08 février dernier n’a pas eu l’ampleur des éditions précédentes. La dernière fois, il y avait surtout la foire qui a drainé beaucoup de gens.
En plus, les concerts qui ont lieu jusqu’au stade municipal sont trop éloigné à mon gout, car j’avais peur de me faire agresser dans la rue en revenant. En plus, il y avait aussi le souci du prix d’entrée aux concert 2500 F CFA ce n’est pas facile à avoir pour un jeune dans cette ville alors que ce sont les jeunes qui aiment la musique.
En plus, j’ai trouvé vraiment incongrue et pas très honnête d’annoncer 5jours de concert pour n’en disputer que 3. Ceux qui ont payé les tickets de 2500 F CFA le troisième jour, comme mon amie Fatti ont trouvé que c’était même du vol « si je savais que le festival se termine la nuit-là, je n’allais pas jeter cet argent que j’ai difficilement eu avec ma mère ».
Déjà que l’opinion trouve anormal de faire payer les entrées d’un festival qui prône le vivre ensemble, beaucoup ont été vraiment déçus par cette Edition.
Mais pas moi car j’ai pu suivre la formation sur le blogging et les médias sociaux offerte par i4Africa pour 15 jeunes venant de la région de Tombouctou. J’ai beaucoup appris dans un domaine qui me plais car, inshallah, j’espère devenir journaliste-blogueur.